A catchy song referencing our cacica, Anacaona. As a relatively recent Haitian song, it is an interesting example of Haitian popular culture remembering the indigenous cacica of Xaragua. It is also worth noting the inclusion of rara musical elements. If we were as absurd as Alexis, we could claim rara music was influenced by the Taino...Nonetheless, nice to see historic and picturesque parts of Jacmel in the music video.
"If we were as absurd as Alexis, we could claim rara music was influenced by the Taino...Nonetheless, nice to see historic and picturesque parts of Jacmel in the music video."
ReplyDeleteHmm, interesting attack on a giant of Haitian literature. Please expand on your claim of 'absurdity' on Alexis's part. Your 'anthropological' take on the Tainos seems to be an attempt to bury them in amber like the Cephalotes jansei.
Just trying to trigger you. I referring to the unscientific efforts by Alexis to suggest significant Taino influences on things such as rara.
DeleteBravo! Mission accomplished. What's your evidence for zero Taino influence on Haitian culture? Louis Joseph Janvier claimed Taino ancestry. I'll not vouch for it, but you can't claim zero influence since several of their words have been inherited by Haitians and the rest of the world. It seems that you are referring to a specific writing where Alexis makes the rara, Taino claim, I'm not familiar with it, please provide the source so I can be untriggered. Thank you.
DeleteWhere exactly did Janvier write of his alleged "Taino" ancestry? And I never denied a Taino influence on Haitian culture. I just don't think people like Alexis necessarily demonstrated it very well in some of their writings. Check out his brief commentary on this in Du réalisme merveilleux des Haïtiens and Romancero aux Etoiles (the short story on Anacaona). I'm sorry, I don't think there's a Taino influence on rara music but maybe I'm wrong...
Delete"Louis Joseph Janvier est né le 7 mai 1855 à Port-au-Prince. Issu d’une famille protestante du Morne-à-Tuf, il revendique ses racines haïtiennes : son grand-père est proche de Pétion ; son père, de Soulouque et de Geffrard. Il se réclame aussi dans Les Antinationaux d’une ascendance amérindienne : « mon aïeule du côté paternel a du sang indien dans les veines ». " He claimed Indian ancestry on his father's side, not Taino specifically. It's absurd of you to expect Alexis to 'demonstrate' Taino influence in his Romancero aux Etoiles
Deletestory of Anacaona, a work of fiction meant to tie Taino and Haitian resistance to European oppression. it was an allegory, not history. As for "Du réalisme merveilleux des Haïtiens" I probably read it a long time ago and can't recall his arguments, so, I'll not comment on it. I guess you didn't like "Le dit de la fleur d'or". I guess you didn't like "Le dit de la fleur d'or". Not réaliste (anthropological ) or merveilleux enough for you.
Why don't you just go reread the essay and make a more informed comment? He applied some of the unproven assumptions from that essay to his fiction.
DeleteHaving reread the essay, my informed comment is that Alexis made no such claim of "significant Taino influences on things such as rara." He was simply relaying what experts wrote and called for further investigation into these claims: "Tout le monde sait que le type de l’habitat rural haïtien est nettement dans le style de l’ajoupa chemès ; la technique de fabrication de la poterie, celle du tissage des hamacs de coton, celle le la fabrication des galettes de manioc dénommées cassaves, celle de la construction des pirogues dénommées boumbas, celle de la production de la bière mabi, et diverses autres techniques en usage actuellement nous viennent directement des Indiens. Le second domaine où se retrouve l’influence indienne est la religion vaudoue. C’est un fait connu que maints instruments du culte de cette religion, les pierres consacrées, les attributs des loas, certaines cruches rituelles (les govis) sont souvent d’origine indienne ; des statues de chémès, dieux indiens, sont parfois même enfouies sous les autels consacrés de certains dieux vaudous. Bien plus, il semble que le syncrétisme s’est exercé sur ces dieux eux-mêmes (la Maîtresse de l’Eau, la Sirène, les Simbis rouges, Sobo Naqui Dahomey, etc.). L’iconographie espagnole sur les Taïnos permet de penser que les « kandales » dont se revêtent nos petits rois du carnaval populaire actuel sont d’origine chemès : de même que les danses exécutées par ces rois de carnaval laissent penser que ces continuateurs du fameux Ostro, roi de la bande « Brillant de Soleil » du Bel-Air, dansent dans un style d’inspiration indienne. Certains ethnographes pensent que les festivités rurales « Rara » sont d’origine indienne et même que les « vêvê », blasons des dieux vaudous dessinés sur le sol au cours des cérémonies, seraient également venus des Chemès (le fait est contesté par d’autres). On peut penser encore que la technique, principalement linéaire, des arts plastiques chemès (bas-reliefs du Bassin-Zim par exemple) se retrouve dans le style de nombreux retables d’autels vaudous actuels. C’est pour nous une tâche importante que de rechercher dans la culture haïtienne l’héritage des fils d’Anacaona la Fleur d’Or et du Cacique Henri. Il est heureux de voir nos spécialistes s’orienter dans la voie de ces recherches qui sont très importantes pour une claire compréhension de notre passé et de notre présent, donc de notre avenir. Il est frappant de constater la fidélité que portent les masses populaires haïtiennes aux Indiens chemès ; ainsi, au Carnaval, qui traduit souvent le moi profond des peuples, les défilés sont traditionnellement ouverts par des nuées de gens déguisés en Indiens et portant les noms des grands caciques. D’ailleurs, l’étude comparée des divers types de faïence maïolique en usage dans tout le golfe du Mexique et dans les diverses Antilles, à l’époque, offre de grandes possibilités d’information ; de même une étude systématique des [97] régions du delta de l’Orénoque et des Guyanes dont les Chemès sont originaires et où vivent encore certains peuplements d’origine taïne permettrait de mieux préciser les phases ciboneys et les diverses phases taïnas." I fail to see any "absurd" claims. I may be missing something, so, I'm open to enlightenment on this subject based on current research.
ReplyDeleteYeah, much of this is unproven claims and assumptions that require far more ethnographic research. There is something of a "Taino" influence in the material culture but I fail to see any convincing evidence of "Taino" influences on things like rara, lwa, veve, govis, or Haitian carnival bands. These are some of the claims by ethnologues like Achille Aristide ("le Problème de l'Indien et de ses survivances en Haïti", Bulletin du Bureau d'ethnologie). None of the more recent scholarship on this stuff has revealed anything, however. Jean Fouchard's book on "Indian" Haiti was mediocre at best. Odette Roy Fombrun's book on the topic was introductory and did not convincingly present evidence for a strong Taino influence on things like rara or Vodou. A young scholar, Emmanuel S. Laurent, was unpersuasive on this. Perhaps Joseph Sony Jean will contribute something meaningful. Either way, I have yet to see any serious ethnographic research proving a "Taino" influence on rara or Haitian carnival. If you know of any serious studies on this stuff that indicates otherwise, feel free to share
DeleteI don't have anymore information than you do. You are better placed than I to speak on this subject. You went overboard by attributing claims to him that he clearly indicated were controversial and in need of further study. "Certains ethnographes pensent que les festivités rurales « Rara » sont d’origine indienne et même que les « vêvê », blasons des dieux vaudous dessinés sur le sol au cours des cérémonies, seraient également venus des Chemès (le fait est contesté par d’autres)."
ReplyDeleteAs a writer, he was perfectly in his right to use the story of Anacaona as an allegory for the fight for independence.